Le temps de Noël est toujours un peu particulier. C’est souvent un moment où nous faisons l’expérience de ce qui compte pour nous : famille, amis, santé… mais aussi de ce qui manque à nos vies, de ce qui est dur à porter. C’est le moment où murissent les vœux, ceux qui rejoignent nos vrais besoins. Voici ceux que je veux formuler à l'approche de Noël.
Le premier est une invitation à la douceur envers soi-même. Alors que les contraintes de la vie nous mettent déjà sous tension, il n’est pas rare que nous rajoutions d’autres exigences, supportant mal nos limites et nos faiblesses.
La deuxième est de veiller à son intériorité. Nous vivons souvent en surface, pris dans les apparences, le bruit et l’immédiateté. Pourtant notre humanité a besoin de temps, de silence et de recul pour respirer.
Le troisième est d’élargir l’espace de la rencontre. Cela fait du bien à l’esprit et au cœur d’être prêt à écouter d’autres musiques. Cela nous aide à savoir ce qui nous fonde vraiment, ce qu’il nous faut accueillir, ce qu’il nous faut refuser et ce que l’on peut bâtir avec les autres.
Ces attitudes, précieuses pour l’époque compliquée que nous vivons, ne sont pas sans lien, avec ce que Dieu est venu nous dire à Noël.